No catalogue 064001

Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
Le Plaisir de rompre
Le Plaisir de rompre
En relation avec le texte.
Le 25 octobre 1897, Jules Renard demande à Vallotton de réaliser « un encadrement pour la couverture » de sa pièce en un acte Le Plaisir de rompre, à paraître chez l’éditeur Ollendorff (voir ici). Selon l’analyse faite par Léon Guichard en 1936 de cette illustration, reprise à la page 7 de l’ouvrage (fig. A) : « La couverture du Plaisir de rompre, illustrée par Vallotton, est spirituelle. Blanche sort à droite, Maurice à gauche : les lettres au milieu, découpant leurs carrés sur le noir de la table. Et nous ne voyons pas le visage des amants d’hier. Suivant une habitude que nous avons signalée à propos d’Au voleur ! et qui répond tout à fait à l’antipathie de Renard pour les descriptions, il a été coupé, comme avec des ciseaux. Vallotton, comme Renard, va à l’essentiel. A quoi bon nous montrer des yeux, des bouches, des cheveux et des signes particuliers. L’aventure est aussi anonyme qu’éternelle. » (Guichard, 1936, p. 60).
Tout au long du texte, il est question des lettres échangées entre les anciens amants. Y sont mentionnés aussi le chapeau et la canne de Maurice dont la présence dans le dessin de Vallotton indique que Maurice n’est qu’en visite chez Blanche.
non spécifié
Papier d’édition
Monogrammé en bas à droite
A. Jules Renard, Le Plaisir de rompre, Paris, Paul Ollendorff, 1898, page 7
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
1898LRZ369
«dessin p. Ollendorf [sic]»
1898
«dessin p. Ollendorf [sic] 60»
Léon Guichard, «L’illustration des œuvres de Jules Renard. Les dessins isolés. Comédies», in : Guichard, 1936, p. 60.
La Revue blanche, tome XV, no 113, 15 février 1898 (pages d’annonces).