En relation avec Jules Renard, «L’Oiseau envolé», pp. 75–80.

Jules Renard (1864-1910) imagine l’histoire d’un oiseau en cage. Les dernières lignes du texte se rapportent à l’illustration de Vallotton : « J’ai bientôt assez de cet oiseau muet qui ne vit qu’à rebours, et je le mets à la porte, par la fenêtre. C’est lui que vous apercevez au-dessus de l’enseigne du coiffeur. Il ne sait pas plus se servir de la liberté que d’une cage. On va le reprendre avec la main. / Les voisins serviables, la bouchère pleine comme un kyste, le gamin habillé de petits pois, la vieille femme qui se nourrit de déjections, le soldat nécessaire et l’homme à l’échelle s’attroupent. / Qu’ils se gardent de me le rapporter. / Non seulement je n’offre aucune récompense, mais je jure que je ne connais pas cet oiseau. » (p. 79).

Jules Renard reprendra ce texte en 1898 dans Bucoliques, sous le titre « Le Serin », puis en 1904 dans Histoires naturelles, en y supprimant les références directes au dessin de Vallotton : « J’ai bientôt assez de cet oiseau muet qui ne vit qu’à rebours, et je le mets dehors par la fenêtre… Il ne sait pas plus se servir de la liberté que d’une cage. On va le reprendre avec la main. / Qu’on se garde de me le rapporter. / Non seulement je n’offre aucune récompense, mais je jure que je ne connais pas cet oiseau. » (Jules Renard, Bucoliques, Paris : Ollendorff, 1898, pp. 166-167).

Monogrammé en bas à droite

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Léon Guichard, «L’illustration des œuvres. Jules Renard et Félix Vallotton. L’oiseau envolé», in : Guichard, 1936, pp. 53–56

Dessy, 2015/2, p. 103-104